Clima e strategie di adattamento dei territori montani: le mobilità climatiche, ieri, oggi, domani. Sguardi e analisi multidisciplinari
Giornata di studio LabiSAlp, Mendrisio, 26 settembre 2024
I cambiamenti climatici con i quali il pianeta si deve confrontare stanno portando alla luce innumerevoli problemi legati alla sostenibilità degli attuali modelli di gestione delle risorse e dei sistemi di produzione e di consumo. L’innalzamento delle temperature e le variazioni dei regimi delle precipitazioni pongono inoltre molteplici interrogativi circa la futura qualità di vita degli abitanti del pianeta, vieppiù concentrati in aree urbane a forte densità abitativa e in cui l’intensità delle isole di calore viene esasperata dalla scarsità di superfici arboree e vegetali.
Se da una parte, le strategie di adattamento per far fronte a tali fenomeni si focalizzano su soluzioni di natura progettuale e urbanistica – attraverso, ad esempio, il ripensamento dell’uso degli spazi pubblici o la gestione delle correnti naturali d’aria fredda nel quadro della pianificazione urbana – dall’altro vi è una progressiva presa di coscienza dei vantaggi delle aree montane che, grazie alle loro caratteristiche offrono condizioni climatico-ambientali più adatte alla fisiologia umana e alla salvaguardia della salute, in particolare delle fasce d’età maggiormente esposte ai rischi dell’innalzamento delle temperature.
L’incontro prende spunto dal recente rapporto MICLIMI, “Migrazioni climatiche e mobilità interna nella metromontagna padana” curato da A. Membretti e G. Tartari (2023) per analizzare, attraverso una prospettiva multidisciplinare, alcuni nodi riguardanti le possibili risposte ai mutamenti climatici, con particolare attenzione alle aree di montagna che nel corso degli ultimi anni sono state caratterizzate da fenomeni di mobilità e di reinsediamento grazie all’emergere di nuovi fattori di attrattività tra cui si annoverano anche i loro caratteri climatico-ambientali.
Al centro dell’attenzione verranno posti i diversi scenari che le mobilità climatiche possono delinearsi nelle aree di montagna; scenari che configurano sia dei “rischi” – ad esempio la pressione sulle risorse (da quelle fondiarie e immobiliari a quelle idriche) o l’accentuazione dei fenomeni di gentrificazione o di invecchiamento demografico –, sia delle “opportunità” – ad esempio il freno allo spopolamento e gli apporti dei “nuovi montanari” in forma di innovazione sociale o di rivitalizzazione socioeconomica e culturale –.
Integrando la visione diacronica, l’incontro intende inoltre leggere tali scenari alla luce di varie forme di mobilità che hanno interessato lo spazio alpino in connessione con il suo clima. Difatti, se da un lato nel passato le crisi climatiche sono state responsabili di fenomeni di mobilità “forzata” e di emigrazione (si pensi a quelle indotte dai ricorrenti fenomeni alluvionali che devastavano aree agricole e spazi produttivi), dall’altro il clima alpino (le bon air des Alpes) è stato una delle componenti del turismo terapeutico che, a partire dalla metà del XIX secolo, ha fatto delle Alpi uno spazio di attrazione.
Sulla base di questi brevi spunti l’incontro permetterà di mettere a fuoco alcune questioni che riguardano la governance dei territori alpini alla luce di alcuni interrogativi tra i quali:
- Come si esprime la domanda di montagna connessa ai mutamenti climatici e al fenomeno del riscaldamento climatico? Quali indicatori permettono di cogliere e misurare tale domanda?
- Attraverso quali strategie le aree di montagna possono rispondere a tale domanda?
- In quale misura la governance delle mobilità climatiche può diventare uno strumento nelle strategie di rigenerazione delle aree di montagna, rispettivamente di impostazione di modelli di “welfare diffuso”?
- Quale ruolo svolge la tradizione turistica delle Alpi nel favorire le mobilità climatiche? Quali continuità (più o meno virtuose) si possono individuare rispetto al turismo climatico alpino dell’Otto e Novecento?
- Come conciliare la protezione degli ecosistemi alpini a fronte di una possibile crescita della pressione antropica legata alle mobilità climatiche?
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Climat et stratégies d’adaptation des territoires de montagne: les mobilités climatiques, hier, aujourd’hui, demain. Perspectives et analyses multidisciplinaires
Journées d’études LabiSAlp, 25-26 septembre 2024
Les changements climatiques auxquels la planète est confrontée mettent en lumière d’innombrables problèmes liés à la durabilité des modèles actuels de gestion des ressources et des systèmes de production et de consommation. La hausse des températures et les variations des régimes de précipitations posent également de nombreuses questions sur la qualité de vie future des habitants de la planète, de plus en plus concentrés dans des zones urbaines à forte densité de population et dans lesquelles l’intensité des îlots de chaleur est exaspérée par la rareté des surfaces végétales.
Si d’une part, les stratégies d’adaptation pour faire face à ces phénomènes se concentrent sur des solutions architecturales et urbanistiques – à travers, par exemple, de nouvelles formes d’usage des espaces publics ou de gestion des courants naturels d’air froid dans le contexte de l’urbanisme – d’autre part, on prend progressivement conscience des avantages des zones de montagne qui, grâce à leurs caractéristiques, offrent des conditions climatiques et environnementales plus adaptées à la physiologie humaine et à la protection de la santé, en particulier des tranches d’âge les plus exposées aux risques liées aux températures élevées, notamment les enfants et les personnes âgées.
Le colloque, organisé par le Laboratorio di Storia delle Alpi, s’inspire du récent rapport MICLIMI, « Migrations climatiques et mobilité interne dans la métropole de la vallée du Pô » édité par A. Membretti et G. Tartari (2023) pour analyser, dans une perspective multidisciplinaire, certaines questions concernant les réponses possibles au changement climatique, avec une attention particulière aux zones de montagne qui, ces dernières années, ont été caractérisées par des phénomènes immigratoires et de retour à la montagne grâce à l’émergence de nouveaux facteurs d’attractivité qui incluent également leurs caractéristiques climato-environnementales.
Au cœur de cette rencontre scientifique figurent les différents scénarios que les mobilités climatiques peuvent faire émerger dans les zones de montagne ; des scénarios qui configurent à la fois des « risques » – par exemple la pression sur les ressources (la terre, l’immobilier, les ressources hydriques, …), ou l’accentuation des phénomènes de gentrification ou de vieillissement démographique – et des « opportunités » – par exemple le frein au dépeuplement et les apports des « nouveaux montagnards » sous forme d’innovation sociale ou de revitalisation socio-économique et culturelle –.
En intégrant la vision diachronique, la rencontre entend également lire ces scénarios à la lumière des différentes formes de mobilité qui ont affecté l’espace alpin en lien avec son climat. En effet, si d’un côté les crises climatiques ont été responsables dans le passé de phénomènes de mobilité et d’émigration « forcées » (par exemple celles induites par les inondations récurrentes qui dévastaient les zones agricoles et les espaces de production), de l’autre le climat alpin (le bon air des Alpes) a été l’une des composantes principales de l’essor du tourisme thérapeutique qui, à partir du milieu du XIXe siècle, a transformé les Alpes en territoire d’attraction.
Sur la base de ces brèves idées, le colloque permettra de mettre en évidence certaines questions concernant la gouvernance des territoires de montagne en partant de quelques questions, notamment:
- Comment s’exprime la demande de montagnes liée au changement climatique et au phénomène de réchauffement climatique ? Quels indicateurs permettent de capter et de mesurer cette demande ?
- Par quelles stratégies les zones de montagne peuvent-elles répondre à cette demande ?
- Dans quelle mesure la gouvernance de la mobilité climatique peut-elle devenir un outil dans les stratégies de régénération des territoires de montagne, respectivement dans la mise en place de modèles de « welfare diffus » ?
- Quel rôle joue-t-elle la tradition touristique des Alpes dans la promotion de la mobilité climatique ? Quelles continuités (plus ou moins vertueuses) et quelles ruptures peut-on identifier dans le tourisme climatique alpin des XIXe et XXe siècles?
- Comment peut-on concilier la protection des écosystèmes alpins face à une éventuelle augmentation de la pression anthropique liée aux mobilités climatiques ?