Cette thématique nous semble d'actualité pour au moins trois raisons. En Suisse, le nombre d'étudiants dans les disciplines des sciences humaines, comme l'histoire et la germanistique, est en baisse depuis quelques années. Certaines parties des sciences historiques sont critiquées pour leur activisme, leur partialité et leur caractère politique. Cependant, l'intérêt de la société pour les connaissances en sciences humaines et historiques ne semble pas diminuer.
Les problèmes et les opportunités actuels concernent les historiens de toutes les époques. Lors de la diachronie, nous souhaitons donc discuter des questions suivantes (et d'autres) : Les sciences humaines / historiques sont-elles vraiment en crise ? La situation actuelle est-elle nouvelle ou peut-on trouver dans l'histoire des exemples de (revendications de) crises similaires ? Y a-t-il des différences entre les époques ? Ou entre les régions linguistiques ? La crise actuelle est-elle d'origine interne ? Est-elle d'origine structurelle ou une sorte de mode qui passera d'elle-même ? Quelles stratégies permettent d'accroître la pertinence de notre discipline dans le discours public ?
Pour vous mettre dans l'ambiance et vous préparer, nous vous proposons la prise de position bilingue de l'ASSH ainsi que l'émission de radio Kultur-Talk récemment diffusée « Stecken die Geisteswissenschaften in der Krise ? ».
Après trois exposés d'introduction de Dominique Lysser (histoire contemporaine), Olivier Richard (histoire du Moyen-Âge) et Salome Walz (histoire de l'Antiquité), la discussion sera ouverte.
Accès sans inscription.