L’OCDE, l’industrie européenne et « les affaires scientifiques » : De la productivité à l’innovation (1949-1979)

Nom de l'auteur
Ludovic
Fulleringer
Type de travail
Thèse
Statut
abgeschlossen/terminé
Nom du professeur
Prof.
Matthieu
Leimgruber
Codirecteur
Dominique Pestre
Institution
Institut d'histoire économique Paul Bairoch
Lieu
Genève
Année
2020/2021
Abstract
Cette thèse étudie les raisons économiques, commerciales et monétaires qui ont façonné le soutien étatique des pays européens aux activités scientifiques, entre 1949 et 1979, et ce dans le cadre de l’Organisation de Coopération et de Développement Economiques (OCDE). Il s’agit d’une enquête sur les problématisations passées de ce soutien, sur les contextes et les pouvoirs qui les ont construites, sur leurs appropriations et promotions par les gouvernements. Elle établit que ces-derniers n’ont jamais été simplement désireux de soutenir les activités scientifiques ou de mettre en place une « politique de la science » pour le développement national et la croissance économique. Davantage, elle décrit comment, au travers de ce soutien aux activités scientifiques, les gouvernements ont cherché à expérimenter de nouveaux outils de déploiement de leur stratégie industrielle dans le cadre d’une redéfinition de ce qu’est l’efficacité économique optimale dans l’Europe d’après-guerre. L’histoire des politiques de la science que ce récit propose n’est pas celle d’un âge d’or perdu mais celle des prémisses expérimentales d’un âge dans lequel nous vivons encore.

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